La direction du Parti communiste chinois et la modernisation chinoise

Source:Qiushi | Auteur:Groupe d'études théoriques central du Conseil exécutif de l'Institut de recherche sur l'histoire et la littérature du Parti relevant du Comité central du PCC | Publié le:2024-01-04

Le secrétaire général du Parti Xi Jinping a souligné lors d'un colloque sur la mise en œuvre de l'esprit du XXe congrès du PCC : « La modernisation chinoise est le fruit de longues années de recherche et de pratique, le résultat d'immenses efforts accomplis par notre Parti à la tête du Peuple. » « C'est dans la direction du Parti que résident l'orientation fondamentale, l'avenir et la réussite de la modernisation chinoise. » Cette remarque est fondée sur l'expérience théorique et pratique de la modernisation chinoise ainsi que sur ses exigences actuelles et indique clairement l'importance de la direction du Parti pour la modernisation de la Chine. Autrement dit, la direction du Parti est l'atout majeur et hautement distinctif de la modernisation chinoise.

I. Le PCC a conduit le Peuple dans la longue lutte pour entamer, promouvoir et amplifier la modernisation chinoise

La modernisation marque le progrès de la civilisation humaine et est devenue l'objectif commun que tous les pays du monde cherchent inlassablement à atteindre. La Nation chinoise a créé sa longue et brillante civilisation qui est un fleuron dans le jardin des civilisations mondiales et a contribué de manière indéniable à l'épanouissement des autres civilisations. Mais depuis l'âge moderne et notamment dans la grande vague de l'industrialisation et de la modernisation, la Chine a été distancée. Après la guerre de l'Opium de 1840, elle a été peu à peu réduite à l'état de société semi-coloniale et semi-féodale. La nation chinoise a subi des catastrophes sans précédent, notre pays et sa population souffraient atrocement, notre civilisation était ternie. Dès lors la nation et le peuple chinois ont nourri le rêve de  redresser la Chine. Depuis l'âge moderne, la Chine, étant consciente des questions historiques et des situations dans lesquelles elle se trouvait, a pensé qu'il fallait promouvoir en parallèle son redressement et sa modernisation. Depuis sa naissance, le Parti communiste chinois a uni et conduit le peuple dans une  lutte sans relâche pour le grand renouveau de la nation. C'est grâce à cette  lutte acharnée et finalement victorieuse  que la modernisation chinoise a pu démarrer, progresser sans cesse et gagner en ampleur.

Pendant la révolution de démocratie nouvelle, la Chine populaire a été fondée sous la direction du PCC, permettant au pays d'obtenir son indépendance et au peuple d'être libéré. Cela a créé des conditions sociales fondamentales en faveur de la modernisation de la Chine. Une modernisation n'est possible qu'à condition que la nation devienne indépendante, que peuple obtienne sa libération et que la société demeure stable, alors qu'elle n'est pas envisageable si le pays souffre d'agression, demeure déchiqueté et est en proie à des troubles sociaux inquiétants. Le camarade Mao Zedong a dit : « Une Chine forte et prospère, et non faible et pauvre, suppose une Chine indépendante et non coloniale ou semi-coloniale, libre et démocratique et non semi-féodale, unifiée et non divisée. Dans la Chine semi-coloniale, semi-féodale et divisée, combien d'hommes ont rêvé, pendant de longues années, de développer l'industrie, de renforcer la défense nationale, d'apporter le bien-être au peuple, de donner au pays la prospérité et la puissance, mais tous leurs rêves ont été déçus. » (Mao Zedong, « Du gouvernement de coalition », 24 avril 1945). Sous la direction du PCC, le peuple chinois a renversé les trois montagnes qui pesaient sur lui, à savoir l'impérialisme, le féodalisme et la bureaucratie et remporté la victoire de la révolution de démocratie nouvelle, permettant à la Chine d'en finir définitivement avec son histoire de société semi-coloniale et semi-féodale, de franchir une étape importante en passant d'un régime féodal autocratique plusieurs fois millénaire à un régime démocratique populaire. Le peuple chinois, étant dès lors debout et devenant maître d'un pays indépendant, libre, démocratique et uni, a entamé le processus historique de modernisation sous la direction du PCC..

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(Le 15 juillet 1956, le premier modèle de camion Libération a été construit dans l'usine d'automobile No 1 de Changchun. La Chine est enfin capable de fabriquer des véhicules automobiles. Sur la photo, des ouvriers saluent la sortie des premiers camions construits en Chine. » (Photo fournie par l'Agence de presse Xinhua)

Pendant la révolution et l'édification socialistes, le Parte a uni et dirigé le peuple dans la révolution et la construction socialistes, jetant une base politique, fournissant l'expérience  nécessaire à la modernisation chinoise et la préparant sur les plans  théorique et matériel. Après la fondation de la Chine nouvelle, tout en pansant les blessures de la guerre et en rétablissant l'économie nationale, le PCC a œuvré activement à la transition de la démocratie nouvelle au socialisme et à la transformation socialiste, démoli un régime féodal millénaire, et jeté les fondements d'un régime socialiste, permettant de ce fait à la Chine, pays oriental alors pauvre et surpeuplé, d'accomplir pour la première fois dans son histoire une réforme sociale sans précédent et de faire un grand bond en avant vers la société socialiste. Cela a fourni une base politique et institutionnelle à la modernisation chinoise à venir. Par la suite, le PCC s'est fixé l'objectif ambitieux d'industrialiser le pays et d'en faire une grande puissance socialiste moderne, si bien qu'une vaste campagne de construction socialiste a été entamée sous la direction du PCC. Au terme de l'exécution de plusieurs plans quinquennaux, la Chine est parvenue à remédier au retard technique de ses industries et corrigé leur développement déséquilibré, a établi ses systèmes industriels et économiques autonomes et relativement complets qui ont offert les conditions matérielles et un terrain solide en faveur de la modernisation. Dans le processus de la construction socialiste, le PCC s'est attaché à inculturer  les principes du marxisme, a trouvé une voie socialiste conforme à la réalité chinoise, fait le bilan de ses échecs et de ses succès, avancé une série d'idées importantes relatives à l'édification socialiste. Il a ainsi  obtenu beaucoup de résultats théoriques originaux. Tout cela constitue autant d'expériences très précieuses pour la modernisation.

Pendant la nouvelle période de réforme, d'ouverture et de modernisation socialiste, le PCC a uni et dirigé le peuple dans la nouvelle grande révolution que sont la réforme et l'ouverture. La construction du socialisme à la chinoise a démarré. Face à la situation critique dans laquelle la Chine se trouvait après  la Révolution culturelle, le camarade Deng Xiaoping a déclaré : « Sans faire des réformes dès maintenant, notre modernisation et notre cause socialiste périront. » Étant pleinement conscient de la situation en question, le PCC a pris une décision de portée historique consistant à concentrer le travail central de l'État et du Parti sur le développement  économique et à pratiquer la réforme et l'ouverture. Le PCC a de ce fait accompli le tournant le plus significatif de son histoire depuis la fondation de la nouvelle Chine. Il a érigé la ligne fondamentale à suivre durant le stade primaire du socialisme, promu fermement la réforme et l'ouverture, encouragé énergiquement les innovations théoriques, institutionnelles et culturelles et celles dans divers domaines, instauré le système d'économie de marché socialiste, et œuvré activement au développement économique, politique, culturel et social. La Chine, qui accusait un retard important en termes de forces productives, est devenue aujourd'hui la deuxième grande économie mondiale, et les Chinois sont entrés dans une société de moyenne aisance. Elle suit de très près la marche du temps et sa modernisation progresse rapidement. 

Dans la nouvelle ère du socialisme à la chinoise. Le PCC et le peuple chinois poursuivent leur grande révolution sociale qu'est la construction continue du socialisme à la chinoise, s'appliquent à faire des innovations et à réaliser des percées en matière théorique et pratique dans ce domaine et font bien avancer la modernisation chinoise. Depuis le XVIIIe congrès du PCC, le Comité central du PCC présidé par le camarade Xi Jinping, en profitant des opportunités offertes par la nouvelle ère du socialisme à la chinoise, a bien conduit la stratégie globale en matière de redressement national, fait face aux incertitudes mondiales inédites depuis un siècle et synthétisé de manière scientifique nos expériences pratiques en matière de modernisation socialiste. Le PCC, en suivant la loi qui régit la modernisation socialiste et en se focalisant sur les contradictions et problèmes qui s'y posent, a procédé à des réformes profondes, fait avancer de manière novatrice la modernisation  chinoise et enrichi son contenu théorique, et ouvert de nouvelles perspectives à la réalisation du grand renouveau national par la modernisation chinoise. La modernisation chinoise réussira, eu égard aux qutre raisons suivantes : les principes du marxisme ont été de mieux en mieux adaptés à la réalité chinoise ainsi qu'à la culture chinoise, la sinisation et l'actualisation du marxisme n'ont cessé de progresser et ont donné des résultats sans précédent, et la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère a vu le jour. Cela constitue les lignes directrices régissant la modernisation chinoise; La connaissance sur la nature et les contenus intrinsèques de la modernisation chinoise a été approfondie, ses objectifs ont été définis de manière claire et scientifique, les exigences et les principes majeurs concernant sa réalisation ont été formulés, un système théorique à son égard a été mis en place; elle bénéficie des soutiens stratégiques sans cesse améliorés, tels que Plan global « en cinq axes », dispositions stratégiques « Quatre Intégralités », redressement national aux moyens de la science et de l'éducation, montée en puissance avec l'appui des talents, redressement rural, etc. ; davantage de progrès historiques et réalisations marquantes ont été enregistrés tels que l'éradication de la pauvreté absolue, l'achèvement de la construction intégrale d'une société de moyenne aisance, la réalisation des objectifs du premier centenaire, le coup d'envoi de la construction globale d'un État socialiste moderne et de la réalisation des objectifs du deuxième centenaire, etc., la modernisation chinoise  repose de ce fait sur des bases institutionnelles, matérielles et politiques solides.

II. La direction du PCC revêt une importance fondamentale pour la modernisation chinoise. Le PCC l'a non seulement conçue mais aussi dirigera sa réalisation à la tête du peuple.

Après la guerre de l'Opium en 1840, bon nombre de tentatives pour sauver le pays en danger ou chercher une voie de modernisation chinoise ont échoué, qu'il s'agisse d'« utiliser les moyens militaires étrangers contre l'invasion étrangère » prôné par les artisans du mouvement d'occidentalisation, de « procéder à la réforme constitutionnelle en faveur de la montée en puissance » proposé par les réformistes, d'« instaurer une République bourgeoise » et « développer l'industrie pour le salut national » mis en avant par les révolutionnaires bourgeois, et de même que le « Plan stratégique de construction de l'État » considéré comme le premier plan officiel de la modernisation chinoise des temps modernes présenté par Sun Yat-sen. La modernisation chinoise a donc besoin d'une direction hautement compétente sur les plans théorique et organisationnel, et une telle direction ne peut revenir qu'au Parti communiste chinois qui se révèle le mieux placé la concevoir et la conduire.

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La garde de Xiong'an de la ligne ferrée Beijing-Xiong'an (photo en haut prise le 23 mars 2023),La gare de Xiong'an en chantier (photo en bas prise le 29 août 2019) .Par Mou Yu, Agence de presse Xinhua

La nature fondamentale de la modernisation chinoise est qu'elle est placée sous la direction du PCC. Le secrétaire général Xi Jinping a affirmé : « La modernisation chinoise est une modernisation socialiste dirigée par le Parti communiste chinois. »  la nature, les objectifs, les missions, les convictions et les idéaux du Parti communistes chinois constituent autant de facteurs décisifs qui font que la modernisation chinoise est différente de celle réalisée dans d'autres pays.. Le PCC est un parti politique prolétarien qui se guide sur le marxisme et lutte pour le socialisme et le communisme. La modernisation chinoise n'a cessé de progresser au fur et à mesure que le socialisme à la chinoise a pris son départ et se développait. Le socialisme à la chinoise se distingue par sa nature fondamentale et ses avantages uniques : la direction du Parti communiste chinois. C'est toujours la direction du PCC qui a permis ce qui suit : la Chine a poursuivi résolument sa voie socialiste et mis sa modernisation sur le bon chemin, sans revenir en arrière ni changer de drapeau; on a sans cesse ouvert nouvelles perspectives à la sinisation à actualisation du marxisme et fourni des théories scientifiques nécessaires à la modernisation chinoise; le système socialiste à la chinoise n'a cessé de s'amélioré et constitue de ce fait une garantie institutionnelle pour la modernisation chinoise; la culture socialiste chinoise est de plus en plus prospère et est devenue une grande force morale en faveur de la modernisation chinoise.

Le plan de la modernisation chinoise a été dessiné avec tous ses détails sous la direction du PCC. Il a été conçu au plus haut niveau, car sa réussite dépend de sa conception. Pendant la période de la révolution de démocratie nouvelle, le PCC a précisé que « la classe ouvrière chinoise devait se donner pour mission de lutter non seulement pour établir un État de démocratie nouvelle mais aussi pour promouvoir l'industrialisation et l'agriculture moderne du pays ». Après la fondation de la Chine nouvelle, en visant l'industrialisation et la modernisation, le PCC n'a cessé de faire des ajouts au plan de la modernisation. Dans les années 1960, il a décidé de promouvoir les quatre modernisations (l'industrie, l'agriculture, la défense nationale et la techno-science) et proposé de les réaliser en deux étapes. Après la réforme et l'ouverture, il a avancé l'objectif ambitieux de « modernisation chinoise » et la stratégie majeure de « réaliser en trois étapes la modernisation socialiste au milieu du 21e siècle ». À la veille de l'atteinte des objectifs de la deuxième étape, il a lancé une stratégie de développement concernant la réalisation en trois étapes des objectifs de la troisième étape et l'atteinte des objectifs des deux centenaires. Depuis le XVIIIe congrès du PCC, le Comité central présidé par le camarade Xi Jinping a planifié de manière systématique la modernisation chinoise sur la base des expériences théoriques et pratiques en la matière et conformément aux besoins réels. Lors de son XXe congrès, le PCC a pris des dispositions globales relatives à la réalisation des objectifs en 2035 et au milieu du 21e siècle, accompagnées d'une liste des tâches stratégiques à accomplir pendant les 5 années à venir durant lesquelles on devrait démarrer la construction intégrale d'un État socialiste moderne. La modernisation chinoise disposa dès lors d'un calendrier, d'une feuille de route et d'un cahier de l'exécution des tâches préparés à son égard. Dans ce domaine, le PCC a fait pleinement valoir son rôle dirigeant et montré sa capacité de gouvernance et l'avantage du régime socialiste par rapport à certains pays capitalistes où les différents partis politiques se disputent et défendent chacun ses intérêts et les politiques varient d'un gouvernement à l'autre.

Sous la direction du PCC, la modernisation chinoise deviendra réalité. Le PCC est le noyau dirigeant de la modernisation. Il faut rappeler que  c'est toujours sous la direction du PCC que nos objectifs ont été atteints les uns après les autres au prix des efforts de tous les Chinois. Au début de la Chine nouvelle, le camarade Mao Zedong s'est plaint : « Qu'est-ce que nous sommes capables de fabriquer? Rien que tables, chaises, tasses et théières de thé… Hélas, pas de véhicule automobile, ni avion, ni tank, ni tracteur. » Mais aujourd'hui, la Chine dispose des systèmes industriels les plus complets du monde et est devenue le plus grand pays en terme de fabrication. Nous avons construit la station spatiale Tiangong, le sous-marin Jiaolong, le satellite Beidou, le satellite Micius de communication quantique, qui ne sont que quelques exemples parmi tant de résultats technoscientifiques étonnants. Ces miracles technologiques ont été réalisés grâce à l'« atout secret » qu'est la direction du PCC. Suivant l'évolution de la situation du développement et conformément aux tâches qui s'imposent à chaque étape de la modernisation, le Parti a pris des mesures politiques adéquates, renforcé leur mise en œuvre, réajusté ses es politiques et tout fait pour que celles-ci soient concrétisées et obtiennent les résultats escomptés. Il a non seulement annoncé la tâche de « traverser la rivière », mais aussi préparé les moyens pour la traverser et proposé une série de méthodes pour régler les problèmes majeurs qui se posent à la modernisation chinoise. Le PCC est animé d'un esprit novateur, suit de près la marche du temps, répond promptement aux attentes de la population, s'applique à enlever tous les obstacles institutionnels, rend plus dynamique le développement social, fait pleinement valoir notre système avantageux pour mieux gouverner le pays, et ne cesse d'alimenter en énergie la modernisation chinoise.

III. La direction du PCC réunit les grandes forces favorables à la modernisation chinoise 

La modernisation chinoise est une entreprise grandiose qui concerne le grand renouveau de la nation chinoise et implique plus d'un milliard de Chinois qui sont appelés à y participer en jouant leur rôle de maître et en faisant preuve d'un esprit créatif. Le PCC, toujours conscient de sa mission d'œuvrer au bonheur du peuple et au renouveau de la nation, s'unit comme un seul homme et marche d'un même pas. Il sait comment faire pour mobiliser tous les Chinois pour qu'ils forment la grande force motrice de la modernisation chinoise.

Le PCC sait faire converger tous ses efforts. Il est conscient que la solidarité est la clé de la prospérité grandissante de sa cause et une garantie importante pour réaliser la modernisation chinoise. Pour réunir les diverses forces participatives à la modernisation en Chine où les populations sont tellement nombreuses et les situations tellement compliquées, on a besoin avant tout d'un parti politique qui reste uni et solidaire. Le camarade Mao Zedong a indiqué que « c'est notre solidarité interne qui joue un rôle clé » et que « seule la  solidarité au sein du PCC permet une solidarité de toutes les classes et de toutes les nationalités pour vaincre l'ennemi ». Le secrétaire général du Parti Xi Jinping a dit : « C'est de la solidarité et l'unité du Parti que dépend  l'avenir du Parti et du Peuple, une solidarité qui correspond à l'intérêt fondamental du pays et à la prospérité de toutes nos nationalités. » le PCC acccorde toujours la plus grande importance à sa solidarité, ose faire son autorévolution et ne cesse de renforcer son auto-édification et de faire prévaloir en son sein la solidarité et l'unité. Il intensifie son édification politique, de manière à sauvegarder l'autorité et la direction centralisée du Comité central du Parti, et veille à ce que les politiques du Comité central soient effectivement appliquées et à ce que tout le parti reste uni comme « un bloc de fer ». Il renforce son édification idéologique qui consiste à raffermir les idéaux et convictions de ses membres et à rendre plus solide la base idéologique de sa solidarité et de son unité. Il améliore sa capacité organisationnelle afin de parachever son système organisationnel de haut en bas et de garantir sur le plan organisationnel son unité et sa solidarité. Il améliore son style de vie et de travail, fait perdurer sa tradition de lutte solidaire, combat l'individualisme, l'action décentralisatrice, le libéralisme et le particularisme, et protège comme la prunelle de ses yeux la solidarité et l'unité. Il s'édifie sur le plan disciplinaire, soumet toutes ses activités à des règles de discipline et lutte résolument contre tout acte préjudiciable à son unité et à sa solidarité. Il renforce son édification institutionnelle, applique fermement le centralisme démocratique et tisse plus serrés les filets institutionnels en faveur de la sauvegarde de son unité et de sa solidarité.

Le PCC sait mobiliser toutes les forces du peuple. Le docteur Sun Yat-sen a expliqué que la raison principale pour laquelle la Chine demeurait faible, pauvre et arriérée était la désunion et l'immobilisme populaires. Il fallait éveiller la conscience populaire et demander au reste du monde de traiter notre nation sur un pied d'égalité. Il souhaitait lancer une lutte commune pour construire une Chine libre, égalitaire, prospère et forte, et ses vœux n'ont pu être exaucés. Le camarade Mao Zedong a fait remarquer : « Sun Yat-sen prétendait « éveiller les masses » et « soutenir les paysans et ouvriers ». Qui prenait alors la responsabilité de cet éveil et de ce soutien? C'étaient la petite bourgeoisie et la bourgeoisie nationaliste, selon Sun Yat-sen. Mais enfin de compte elles en étaient incapables. » Mais celui qui en était capable pour finir, ce n'était rien d'autre que le Parti communiste chinoise. Celui-ci se donne pour objectif de servir de tout cœur le peuple et ne pense qu'aux intérêts de l'État, de la nation et du peuple, gagnant de ce fait le soutien sans réserve et la confiance totale des masses populaires. Le PCC, en faisant pleinement valoir ses capacités en matière politique, idéologique et organisationnelle, a uni et mobilisé les Chinois  tout en les encourageant à faire preuve d'esprit créatif, et travaillé avec eux pour accomplir l'industrialisation en seulement quelques dizaines d'années et s'engager sur la large voie de la modernisation qui conduira au grand renouveau national et à la montée en puissance de l'État. Le PCC est convaincu que le peuple est l'acteur principal de la modernisation chinoise et le constructeur décisif d'une puissance socialiste moderne. Il insiste sur l'importance de centrer le développement sur le peuple, de penser ce que pensent les masses populaires, d'appliquer la ligne de masse, de maintenir les liens de chair et de sang avec elles, de s'appuyer sur le peuple tout en respectant son esprit créatif, de lui faire jouer son rôle de maître du pays et de faire  converger son intelligence et ses forces collectives, afin de bien faire avancer le processus de la modernisation chinoise.

Le PCC sait réunir les diverses forces de tous les Chinois, y compris ceux qui résident à l'étranger. La grande union de tous les Chinois est une  force très importante pour la réalisation du grand renouveau national. Le front uni reste toujours un atout pour rendre unis tous les Chinois. Le PCC a su tirer le meilleur parti du Front uni selon les circonstances et conformément aux besoins concrets dans différentes étapes de son histoire, tout en veillant à le consolider et à l'élargir comme il se doit, afin qu'il puisse unir toutes les forces possibles et mobiliser tous les facteurs positifs en faveur de la cause chinoise. Quand le PCC lance un appel, les gens y répondent à qui mieux mieux. Le secrétaire général Xi Jinping a dit : « Il faut savoir ce à quoi le peuple aspire et ce à quoi il s'oppose. La politique la plus importante pour notre parti et notre État est d'unir autour de nous le plus de forces qui nous soutiennent. » Dans la nouvelle marche en avant, nous avons à porter haut levé le drapeau de l'union, tirer le meilleur parti des avantages que représentent la direction du Parti et le système socialiste et du front uni, faire converger l'intelligence et les forces de toutes les parties et consolider la solidarité de tous les Chinois afin qu'ils forment une force synergique qui contribue à la construction d'une grande puissance socialiste moderne et au grand renouveau de la nation chinoise.

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Le vaisseau cargo Tianzhou-6 s'est amarré à la station spatiale Tiangong en orbite (image prise au Centre de contrôle aérospatial de Beijing, par Guo Zhongzheng, Agence de presse Xinhua).

La modernisation chinoise est une cause grandiose qui a un caractère pionnier. Accomplir par la voie socialiste une telle tâche en Chine, grand pays oriental fortement peuplé et encore relativement arriéré sur les plans économique et culturel, ressemble à l'escalade d'une haute montagne peu accessible : il n'y a ni chemin droit ni expérience de référence. Elle ne manquera pas de se heurter sur son parcours à de nombreux risques et défis. Le moyen le plus sûr et efficace de  les relever est la direction du Parti et la ferme volonté du peuple à travailler dur sous la direction du Parti. Le secrétaire général Xi Jinping nous assure : « Face aux tempêtes qui s'abattent, la direction du Parti et l'autorité du Comité central se font vos protecteurs le plus sûrs. » « La direction du Parti et sa capacité à gérer l'ensemble des situations et à coordonner les efforts de toutes les parties sont les garanties politiques fondamentales nous aidant à garder notre sang froid face à toutes sortes de défis et risques majeurs. » Dans la nouvelle ère, tout le Parti doit bien comprendre l'importance de préserver résolument la position centrale du secrétaire général Xi Jinping au sein du Parti et de son Comité central ainsi que l'autorité et la direction centralisée et unifiée du Comité central du PCC, d'adhérer à la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise dans la nouvelle ère, et de renforcer la direction générale du Parti dans tous les domaines et chaînons des affaires du Parti et de l'État. La modernisation chinoise ne pourra se dérouler sans encombre et contribuer  au grand renouveau national que grâce à la lutte commune que mènera notre peuple sous la direction du PCC.

Source : la revue Qiushi (Recherche des vérités), no 11, 2023.

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